Le traumatisme inconscient, un raccourci vers le mal-être
Trop souvent, nous avons tendance à considérer qu’un traumatisme est nécessairement un événement d’une magnitude catastrophique dans la vie d’une personne. Ces événements dramatiques ne constituent que la source la plus évidente des traumatismes (les agressions physiques, les décès de personnes proches,…), mais trop rarement prend-on le temps de considérer que le traumatisme n’est pas l’événement en lui-même, mais la conséquence de la manière dont nous vivons l’événement, ce qui veut dire qu’une expérience n’a absolument pas besoin d’être dévastatrice pour devenir traumatisante. Nous sommes traumatisés lorsque notre capacité à répondre à un danger dans notre environnement, lorsque que quelque chose menace notre survie de telle manière que l’on est totalement dépassé, incapable de réagir de manière appropriée. Cette incapacité de réaction ne pourra même n’être considérée qu’a posteriori de l’expérience elle-même, que cela soit dans les secondes ou même dans les années qui suivent. Il s’agit toujours d’une appréciation quant à la qualité de la réaction que l’on juge avoir eu qui va déterminer la nature même de ce traumatisme et comment nous allons l’engrammer.
La principale chose qui permettrait de nous mettre la puce à l’oreille quant à l’influence réelle que ce traumatisme (ou même simplement qu’il existe un traumatisme qui est à la source de ce mal-être insidieux et mal défini) peut avoir dans la vie de quelqu’un, est la compulsion à répéter les actions qui ont causé le problème en premier lieu. La personne semble systématiquement attirer ou être attirée par des situations et des expériences qui s’inscrivent dans une même tonalité. Parfois cela s’exprimera dans le réel, parfois dans l’abstrait, le virtuel ou le symbolique, mais on retrouvera toujours cette tonalité commune qui sera caractéristique du raccourci qui a été initialement fait. Ces répétitions vont parfois se retrouver dans différents cadres de la vie d’une personne, ou même tous à la fois, que cela soit personnelle, amoureuse, professionnelle ou autre, cela dépendant directement de la nature du raccourci qui a été fait. Les enfants vont les mettre en action dans des jeux ou des dessins, les adultes vont les intégrer dans des situations de vie, allant parfois jusqu’à les manifester dans le corps si le cerveau trouve une réponse appropriée dans l’un de ses programmes archaïques (cf : Décodage biologique : https://centre-devas.fr/travailler-avec-le-decodage-biologique/).
Le trauma n’existe que parce qu’il ne quitte pas l’inconscient, que parce qu’il est contextualisé dans le raccourci initial. La solution consiste alors à recontextualiser les éléments de ce raccourci pour défaire le nœud du traumatisme et libérer la personne.
Sébastien Cazaudehore
« Le temps ne guérit pas toutes les blessures, il leur donne simplement l’espace nécessaire pour s’enfoncer dans le subconscient, où elles continueront d’avoir un impact sur vos émotions et votre comportement. Ce qui guérit, c’est d’aller vers l’intérieur, de vous aimer, de vous accepter, d’écouter vos besoins, d’aborder vos attachements et votre histoire émotionnelle, d’apprendre à lâcher prise et de suivre votre intuition. »
Yung Pueblo