Notre corps à besoin pour bien fonctionner de maintenir un certain nombre de constantes, dont l’acidité. Une alimentation souvent déséquilibrée et la sédentarité, font que beaucoup de personnes sont confrontées à l’acidose chronique et son cortège de maux.

Le test du pH urinaire :

Le test du pH urinaire est un test simple à effectuer et donne des informations sur l’état d’acidification du terrain. Il consiste à mesurer le pH de l’urine avec du papier spécialement conçu pour effectuer ce genre de mesure.

Le pH de l’urine renseigne sur le pH du terrain :

Pour être en bonne santé, le corps cherche à se débarrasser de tous les acides excédentaires qui irritent et déminéralisent ses tissus. Une des portes de sortie principales qu’il utilise à cet effet est le système rénal. Or, le taux normal d’excrétion des acides par les reins est connu et donne aux urines un pH se situant entre 7 et 7,5. En testant le degré d’acidité des urines, on peut donc déterminer si le corps rejette des quantités normales d’acides ou non. Si le taux d’excrétion des acides est plus élevé que la normale, le pH de l’urine sera également plus acide que normalement, ce qui témoigne de ce que le corps cherche à se débarrasser d’un trop plein d’acides. Mais s’il y a un trop plein d’acides cela signifie aussi que le terrain organique est saturé d’acides et par conséquent qu’il est acide, avec tous les inconvénients que cela peut avoir sur la santé.

Il existe donc une correspondance étroite entre le pH acide du terrain et le pH acide de l’urine : l’urine devient acide, car le terrain est acide. Aussi, suivant quand et combien, le pH urinaire est neutre ou alcalin, il est possible de tirer d’autres conclusions intéressantes sur l’état du terrain et la manière dont le corps métabolise les acides.

Pour mesurer son pH urinaire, le seul matériel nécessaire est le papier tournesol (disponibles dans les magasins diététiques et pharmacies).

Ce papier possède des qualités spéciales qui font qu’il change de couleur lorsqu’il est en contact avec des acides et de bases. Le fait que la teinte qu’il prend n’est pas la même lorsqu’il est imprégné d’acides ou de bases, permet de déterminer le caractère acide ou alcalin des substances avec lesquelles il est mis en contact. Il indique même si une substance est faiblement, moyennement ou fortement acide (ou alcaline), car la modification de la teinte de départ est d’autant plus grande que la substance tend vers un pH extrême, soit très acide , soit très alcalin.

Le papier tournesol devant être mis en contact avec le produit à tester, le plus simple consiste, lors de la miction, à mettre le papier tournesol pendant une à deux secondes dans le jet urinaire, c’est-à-dire juste assez de temps pour qu’il soit humidifié. L’acide de l’urine agit alors sur le papier qui changera de couleur. Le papier tournesol est ensuite approché de l’échelle colorimétrique et mis en face de la couleur similaire figurant sur l’échelle. A côté de cette couleur se trouve indiqué en chiffre le pH de l’urine. Rappelons qu’il est neutre à 7, qu’à 6,5 et en dessous il est acide, mais qu’à 7,5 et au-dessus il est alcalin.

Une mesure unique du pH urinaire n’est pas suffisante pour tirer des conclusions valables sur l’état du terrain. Le pH urinaire peut en effet varier au cours de la journée, en fonction de l’activité, des repas, des efforts physiques, du stress, etc. Pour être représentatives de quelque chose, les mesures du pH doivent être faites plusieurs fois par jour et plusieurs jours de suite (4 à 5 jours). Les données recueillies doivent être consignées dans un tableau (cf. ci-dessous) de manière à obtenir une image globale du pH dans le temps.

La première urine du matin n’est pas révélatrice du pH habituel de quelqu’un parce que, généralement, elle est plus acide que les autres. Elle contient en effet tous les acides filtrés par les reins et accumulés au cours de la nuit. Le premier test débute donc avec la deuxième urine du matin. Le deuxième test avec les urines qui précèdent le repas de midi et le troisième avec celles qui précèdent le repas du soir. Il est important de pratiquer le test avant les repas, car le pH peut varier momentanément de manière importante selon les aliments et les boissons consommés au cour du repas. Mis à part ces trois mesures principales, le pH de l’urine peut aussi être mesuré et noté à d’autres moments de la journée, pour servir de complément d’information.

Le tableau sur lequel sont inscrits les mesures du pH urinaire comporte cinq colonnes, comme dans l’exemple ci-dessous :

 Date  Matin  Midi  Soir  Remarques  1.2.  7  7.5  7  souper au restaurant  2.2.  5  6.5  6.5  3.2.  7  7.5  6  Après-midi : stress au travail  4.2.  7  7.5  7

Dans la première colonne sont inscrites les dates auxquelles les mesures sont effectuées. Dans les trois colonnes suivantes, respectivement le pH de l’urine du matin, de midi et du soir, étant entendu qu’il s’agit des mictions qui précèdent les repas. La cinquième colonne est réservée aux remarques. Elle permet de noter les événements marquants de la journée qui pourraient avoir eu une incidence sur le pH. Par exemple, repas spécialement copieux ou sortant de l’ordinaire, repas au restaurant, consommation d’alcool, surcharge de travail, activités sportives, stress important, problèmes ou tensions, etc. Il est à signaler que les effets de ces événements sur le pH urinaire n’apparaissent pas toujours le jour même, mais parfois le jour d’après en modifiant une ou deux mesures de pH par rapport aux mesures habituelles.

Après quelques jours de mesures, les données sont suffisantes pour voir apparaître un pH prédominant pour la journée (ou pour chaque moment de la journée), c’est-à-dire un pH qui, à part quelques variations dues aux changements dans les habitudes ou aux incidents de la journée, reste constant dans le temps.

Interprétation des résultats :

Les mesures du pH donnent trois résultats possibles. : soit le pH est en dessous de 7, soit entre 7 et 7,5, soit au-dessus de 7,5. Si l’interprétation du pH inférieur à 7, c’est-à-dire acide, est simple car il indique toujours que le terrain est acidifié, il n’en va pas de même avec les deux autres mesures qui demandent une petite analyse supplémentaire.

Reprenons en détails ces trois résultats :

pH inférieur à 7 (= pH acide) :

Avec un pH inférieur à 7, les urines sont acides. Or, des urines régulièrement acides témoignent immanquablement que le terrain est acide lui aussi. L’acidification du terrain est bien-sûr d’autant plus importante que le pH urinaire est bas. Il n’est que légèrement acidifié si le pH urinaire demeure à 6 ou 6,5, mais est très acide si le pH urinaire atteint 5 ou 4,5.

Le terrain étant acide, les troubles typiques de l’acidification ont dus apparaître et les mesures de désacidification doivent être mis en œuvre sans tarder.

pH urinaire entre 7 et 7,5 (= pH neutre) :

Un pH urinaire de 7 ou 7,5 est le pH normal de l’urine chez une personne en bonne santé, c’est donc le pH vers lequel il faut tendre. A première vue, il indique que la personne qui a effectué les mesures est en bonne santé et possède un bon équilibre acido-basique. Cela est d’ailleurs vrai, mais à une condition : il faut que la première urine du matin, elle, soit acide. Les mesures de pH que cette personne a prise n’ont en effet été effectuées qu’à partir de la 2ème urine de la journée. Or, il s’avère qu’une personne dans cette situation peut aussi avoir la 1ère urine du matin neutre, ce qui ne devrait pas être le cas. Elle ne devrait pas l’être, puisque ayant accumulés les acides de la nuit, elle devrait être acide.

Les raisons pour lesquelles elle ne l’est pas, est que les reins n’éliminent pas correctement les acides. Le pH reste ainsi constant tout au long de la journée, au lieu de se modifier. Mais n’étant pas éliminés en suffisance, les acides restent dans le corps ; le terrain est par conséquent acidifié. La confirmation de ce fait peut être obtenue en faisant d’autres tests : test des aliments, test des symptômes, etc.

En résumé, un pH urinaire neutre indique l’état d’équilibre santé par rapport aux acides et aux bases si la première urine est acide. Dans le cas contraire, la personne a un terrain acide et devrait appliquer les mesures générales nécessaires pour le désacidifier, en insistant sur l’élimination des acides par les reins et par la peau, puisque dans ce cas une part importante du problème réside dans la faiblesse d’élimination de ces organes.

pH urinaire supérieur à 7,5 (= pH alcalin) :

L’interprétation du pH urinaire alcalin, c’est-à-dire régulièrement au-dessus de 7,5 doit être nuancée, comme c’était le cas avec le pH neutre. Trois cas peuvent se présenter.

1 Le terrain est en équilibre acido-basique ou tend vers une légère alcalinisation. De manière générale, cela a lieu lorsque l’alimentation est spécialement alcalinisante, comme c’est le cas chez certains végétariens qui sont très modérés dans la consommation de céréales et de produits laitiers, donc dont l’alimentation est presque exclusivement composées d’aliments basiques. Cela a aussi lieu lorsque quelqu’un consomme quotidiennement des compléments de minéraux basiques, alors qu’il n’en a pas besoin ou pas en quantités aussi importantes que celles qu’il prend. Il s’agit donc de situations particulières, mais qui ne sont pas synonyme de déséquilibre ou de maladie.Les dispositions à prendre sont les suivantes. Les végétariens devraient veiller à ne pas se carencer, notamment en protéines, à cause de leur régime généralement trop pauvre en ce nutriment. Quand au second groupe, il est conseillé de diminuer les apports de compléments basiques de façon que le pH urinaire devienne neutre. 2 Les personnes qui ont un pH urinaire régulièrement plus élevé que 7,5 est constitué de personnes souffrant d’un dérèglement glandulaire (glandes surrénales ou parathyroïdes) ou d’autres maladies particulières. Ces cas sont extrêmement rares, et les personnes concernées sont généralement déjà suivies médicalement pour les troubles qui engendrent ce déséquilibre. 3 Le groupe le plus courant comprend les personnes dont l’urine est alcaline, mais dont le terrain ne l’est pas ; il est acide. C’est un aspect déroutant au premier abord, mais qui s’explique. Ici, le pH alcalin de l’urine est dû non pas à des apports excessifs de bases par l’alimentation (dont le corps chercherait à se débarrasser comme il le fait pour les excès d’acides), mais de prélèvements surabondants de bases dans les tissus organiques, prélèvements importants et excessifs qui sont nécessaires pour neutraliser une forte acidification du terrain.

Cette situation est courante chez les personnes souffrant d’une faiblesse métabolique prononcée face aux acides. Oxydant mal les acides, ceux-ci ne quittent pas l’organisme par les voies respiratoires. Les voies rénales doivent ainsi prendre le relais et faire face à un double travail d’élimination. Pour peu qu’eux aussi soient faibles, les acides s’accumulent dangereusement dans l’organisme qui recourra massivement au système tampon pour neutraliser l’avalanche d’acides auxquels il doit faire face. Ce recours massif a pour conséquence d’amener beaucoup de bases dans les urines et ainsi à les alcaliniser.

Les urines ne sont donc pas alcalines à cause d’un gain organique en bases, mais à cause d’une forte perte de bases par pillage des réserves. Cela peut aisément être confirmé. Il suffit d’analyser les maladies que fait une personne dans ce cas pour se rendre compte que ses troubles appartiennent bien à ceux dus à l’acidification. Une telle personne doit donc désacidifier son terrain malgré l’alcalinité de ses urines.

Cas particuliers :

Il arrive que le pH ne soit pas uniforme au cours de la journée comme dans les cas précités, mais varie régulièrement à des moments particuliers de la journée. Par exemple, le pH urinaire est régulièrement acide le soir, alors qu’il est neutre le reste de la journée (1ère urine exceptée), ou vice versa.

Quelles que soient les variantes possibles, le fait que le pH est parfois nettement acide, indique la présence d’un trop plein d’acidité dans le terrain et montre la nécessité, ici aussi, de désacidifier le terrain.

Quelques symptômes rencontrés en cas d’acidose chronique :

Fatigabilité, cheveux ternes/tombants/cassants, ongles fragiles/dédoublé/rayés, peau sèche, douleurs musculaires ou articulaires, rhumatismes, ostéoporose, frilosité, extrémités froides, crampe, spasmes, manque d’énergie, difficulté à récupérer, tendance dépressive, irritabilité, nervosité, émotivité, problèmes dentaires, calculs rénaux, brûlures urinaires ou rectales, inflammation des muqueuses, baisse de l’immunité, allergies,…

Comment l’acidose perturbe le fonctionnement de l’organisme ?

  • Par la perte de minéraux (utilisés pour neutraliser les acides). Les différents organes et tissus qui fournissent des minéraux tampons, le font en se déminéralisant. Les os sont les premiers touchés (calcium), mais aussi le système nerveux (magnésium). La déminéralisation peut empêcher la réalisation de certaines réactions, pouvant mener, comme les perturbations enzymatique, à l’augmentation de la charge acide. L’acidose favorise l’ostéoporose par l’élimination du calcium des os, utilisés pour neutraliser le trop plein d’acidité.
  • En perturbant le bon fonctionnement des enzymes qui ont besoin d’un pH spécifique pour fonctionner convenablement. Ainsi l’acidité peut empêcher la réalisation de réactions physiologiques et notamment la production de protéines et d’hormones. Les étapes intermédiaires de certaines réactions passent par la création d’éléments acides. Si suite à un problème enzymatique ces produits restent en l’état dans l’organisme, il y a augmentation de l’acidité.
  • En diminuant les défenses immunitaires, pour les mêmes raisons que les enzymes.
  • En favorisant l’inflammation des tissus par les acides ou les dépôts de cristaux (les sels résultants du système tampon par les minéraux basifiants), provoquant ainsi les maladies en « ites » et en « oses ». L’inflammation des tissus, en plus de l’inconfort ressenti, fragilise les tissus vis à vis des infections.
  • La formation de dépôts, blocage des articulation, calculs, dû à la formation de “cristaux” lors de la neutralisation des acides. Car un acide lié à une base donne un sel neutre et de l’eau, mais ce sel neutre n’est pas toujours facilement éliminé et reste dans l’organisme.

Principaux facteurs d’acidification :

  • Alimentation trop riche en éléments acides ou acidifiant,
  • Carence en vitamine ou minéraux (qui peut être causé par une acidose chronique) limitant la neutralisation et l’élimination des acides,
  • Sous oxygénation (limitant la voie respiratoire),
  • Surmenage physique (problème de métabolisation de l’acide lactique),
  • Stress (entrainant une perte de magnésium et en conséquence du calcium),
  • Élimination rénale et cutanée insuffisante,
  • Problèmes digestifs donnant lieu à l’assimilation d’éléments acidifiants (suite à fermentation ou putréfaction).

Pour réduire son acidité :

  • Diminuer les apports d’aliments acidifiants (viandes, céréales et légumineuses, produits raffinés…)
  • En fonction du tempérament (particulièrement les frileux), éviter les aliments acides (agrumes comme le citron, yaourt, vin,…)
  • Augmenter les aliments basifiants et reminéralisants (légumes, pommes de terre, graines germées,…)
  • Relancer l’oxygénation par une activité physique douce régulière, les fameuses 30 minutes de marche quotidiennes (même en deux fois), la respiration profonde, et toutes activités augmentant la respiration.
  • Drainage des acides par le foie, les reins et la peau.

Les aliments acides, acidifiants et alcalinisants :

  • Aliments acides : (acidifiants en fonction des personnes)
    • fruits acides (agrumes, petits fruits, certaines pommes, cerises griottes, prunes, abricots, ananas, kiwi, fruits non murs, tomates)
    • légumes acides : épinards, oseille, blettes, rhubarbe, cresson, asperges, choux fleurs
    • laitages : yaourts, caillé, fromage blanc, petit suisse
    • vinaigres, vin blanc, champagne, cidre
  • Alimentation acidifiants :
    • protéines (animales, végétales),
    • légumineuses (sauf soja),
    • fromages et laitages,
    • glucides : céréales (surtout raffinées),
    • les sucres (surtout raffinés) dont la métabolisation est acidifiante,
    • oléagineux (sauf noisettes, amandes),…
  • Aliments alcalinisant :
    • pommes de terre, châtaigne, patate douce, graine de soja,
    • légumes verts cru et cuits (sauf acides),
    • légumes colorés (sauf tomates),
    • jus de légumes (sauf tomate) qui sont très efficaces pour faire baisser l’acidité,
    • graines germées,
    • algues,
    • bananes, fruits secs sauf abricots, pommes douces,
    • noisettes, amandes, noix de coco,…

Le régime anti-acide :

  • Pour conserver son équilibre acido-basique, il n’est pas nécessaire de ne manger que des aliments basiques (il faudrait arrêter les protéines et les glucides) mais simplement d’équilibrer en poids au cours d’un repas les acidifiant et les basifiants. Si la moitié de votre repas (entrée et dessert compris) est composé d’éléments basifiants (de légumes variés), vous équilibrez vos apports d’acides et de base (et faites le plein de vitamines et minéraux).
  • Une petite marche après le repas et vous mettez votre taux d’acidité  dans le vert.
  • Pour équilibrer votre petit déjeuner, préférez un lait végétal (enrichie en calcium), des amandes (ou de la pâte d’amande), les fruits secs et une banane.
  • Prendre au moins un verre de jus de légumes (3 pour les personnes les plus acides) permet de faire baisser l’acidité rapidement.

Doser les compléments basiques :

Les compléments basiques sont des préparations contenant les principaux minéraux basiques : calcium, potassium, magnésium, etc., sous une forme facilement assimilable pour l’organisme. L’emploi régulier de ces compléments basiques sous forme de cure soutient les efforts de l’organisme et accélère grandement la désacidification. Ils ont aussi l’avantage de soulager plus rapidement le malade des symptômes douloureux ou des troubles néfastes qui résultent des surcharges en acides. Grâce à eux, ces troubles s’atténueront peu à peu, souvent en un temps étonnamment court.

Contrairement à beaucoup de remèdes, il n’y a pas de posologie fixe pour les compléments basiques. Le dosage est toujours individuel (consulter un naturopathe).

Les cures de compléments basiques durent aussi longtemps que l’organisme en a besoin pour désacidifier le terrain. Ce temps est variable d’une personne à l’autre. Il peut s’étendre sur 6 mois ou 2 ans, en fonction du degré d’acidification.

Pour toute question relative à l’équilibre acido-basique, je me tiens à votre disposition.

Ambre Franrenet Cazaudehore est une praticienne psychocorporelle, née le 23 avril 1979. Elle a écrit plusieurs livres et donné des conférences et formations en développement personnel. Elle partage son temps entre ses consultations en région parisienne et à Montauban. Mère d’un petit garçon et belle-mère de deux adolescentes, elle anime régulièrement des stages pour favoriser l’autonomie et la pleine conscience.

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