Dans le prolongement de ma précédente vidéo portant sur les émotions, nos alliées, celle-ci vient compléter mes propos en choisissant cette-fois de nous focaliser sur l’aspect « nettoyage des mémoires cellulaires ». Elle m’a été inspirée suite à une master class à laquelle j’ai participé et animée par Franck Lopvet. En effet, pour partager ces nouvelles connaissances, je vous propose d’aborder vos émotions sous l’angle d’une vision « d’auto-nettoyage ».

J’explique ici notre position d’adulte qui bien souvent s’est vu contraint de réprimer nos émotions, pour les regarder ensuite comme des « ennemis à cacher » en optant pour un “verrouillage” à double tour au fin fond de nos entrailles. Ceci à force d’avoir entendu des phrases telles que :  « C’est bon, t’es grand(e) maintenant, tu ne vas pas pleurer pour ça » ou encore « T’es pas beau/belle quand tu te mets en colère », etc. Et à notre tour, en devenant adulte et parent pour certains, bien qu’ayant compris l’utilité d’exprimer nos émotions, nous avons perpétué certaines erreurs, ne serait-ce qu’en commençant à vouloir que nos enfants mettent des mots derrières les émotions, leur demandant souvent : « Mais pourquoi tu pleures ? ». Par cette phrase qui peut sembler tout à fait anodine, l’adulte qui pose cette question met son enfant dans une position où il va devoir se couper de son émotion pour pouvoir répondre. Inconsciemment l’adulte le sait, c’est ce qui lui permet d’ailleurs de mieux se distancer face à l’enfant qui pleure et dont il est relié.

Le problème c’est qu’à force de contenir nos émotions, nous finissons par nous “couper” et ne plus ressentir que les plus intenses. Et tant qu’on regarde la plupart des émotions (colère, tristesse, peurs, dégoût…) comme des intrus à cacher, nous sommes incapables de voir leur face cachée et polarisée, c’est-à-dire, de voir les trésors immenses qu’elles sont pour chaque être humain.

Si on s’amuse à comparer le corps comme un « câble conducteur » (en réalité un transducteur d’énergie) qui se laisse traverser par des émotions, on comprend que la présence de ces dernières nous permet de ressentir à quel point nous sommes vivants et vibrant (à l’inverse d’une absence d’émotion qui nous renvoi à la mort). On dira d’ailleurs d’une personne vide d’énergie qu’elle ressemble à un “mort vivant”.

Prenons en considération que lorsque le courant électromagnétique qui cherche à traverser notre corps est trop puissant, il peut nous mettre en danger de mort (occasionnant par exemple une crise cardiaque). Pour éviter cela, le corps est superbement équipé, avec l’option disponible de se dissocier (- CF. notions de dissociation & sidération). On pourrait dire que le phénomène de dissociation s’expérimente naturellement dans l’enfance, à chaque fois qu’un petit joue à son super héros préféré, qu’il « se met dans la peau de Spiderman » sans pour autant se dissocier de ses émotions. Le problème s’installe quand on prend l’habitude de se dissocier pour ne plus ressentir les émotions qui nous traversent. C’est alors que s’inscrivent « des masses énergétiques » ou « des paquets émotionnels » qui vont se cristalliser dans le corps et qui, à la longue vont se faire entendre en s’exprimant à travers des douleurs ou différents symptômes étiquetés ensuite avec des noms de maladies plus ou moins graves (allant de l’allergie, au kyste, en passant par un fibrome, un cancer, etc.). Concrètement, chaque émotion est reliée à une zone du corps en particulier. Personnellement, j’ai l’habitude d’aller scanner le corps des personnes que j’accompagne avec un « baromètre du corps » (outil que j’utilise en kinésiologie) pour comprendre ce que raconte la zone bloquée énergétiquement. Le fait de remettre du sens derrière un contexte qui n’a pas su être exprimé sur l’instant va permettre de libérer ce qui a besoin de l’être puisque le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Voyez une fois de plus comme le corps est une merveilleuse « machine » qui peut tout réparer et/ou tout guérir avec ses propres ressources.

Et comme notre réalité est teintée par nos filtres personnels et que l’univers s’exprime à travers des événements, des gens, des contextes de notre quotidien pour nous inviter à libérer les émotions cristallisées dans notre corps, lorsque nous sommes confrontés à une situation qui nous fait « réagir », nous recevons une somme d’informations à travers nos sens. Celles-ci peuvent être comparer à des vagues émotionnelles qui parcours notre corps en entrant en résonnance avec des fréquences similaires à celles qui ont besoin d’être libérées. Tout ceci est logique puisqu’on rencontre ce que l’on vibre.

Pour illustrer ceci, voici un exemple concret : une femme accouche d’un enfant mort-né. La violence de la scène génère une émotion tellement puissante qu’une part de cette femme va rester tétanisée sur son lit de maternité. Ce jour-là, cette mère va donc libérer la charge émotionnelle qu’elle sera en pouvoir de laisser transiter par son corps, mais comme le courant général est trop fort, une part d’elle-même va se mettre en sécurité en se dissociant. Disons qu’elle va, en quelque sorte, stocker une partie de cette charge émotionnelle dans sa mémoire cellulaire, de façon à pouvoir s’en libérer plus tard. Ces résidus émotionnels vont donc se cristalliser dans son corps en « paquets émotionnels », ayant pour conséquence l’apparition de symptômes, jusqu’à ce que l’énergie puisse de nouveau circuler.

Etant donné que les fréquences énergétiques similaires ont pour principe de se rejoindre, les paquets cristallisés devront alors rencontrer une fréquence similaire pour pouvoir être libérés du corps de cette femme. C’est ainsi que, de concert avec l’univers, cette personne va attirer à elle une réalité lui présentant sur son chemin un décor et des personnages qui vont lui permettre de revivre une émotion similaire à celle du trauma qu’elle a gardé de son accouchement. Cette scène sera moins violente que l’initial pour lui éviter une nouvelle dissociation. C’est ainsi que la fréquence vibratoire de la nouvelle situation et la fréquence de l’émotion cristallisée dans le corps de cette femme vont se réunir pour dissoudre les cristaux jusqu’ici prisonniers dans son corps.

Il est intéressant de noter que l’univers pourra présenter un ou plusieurs décors pour permettre à cette femme de libérer la charge émotionnelle cristallisée en elle depuis son accouchement. Tout dépend de la puissance des paquets à libérer et de son accord pour se laisser traverser par ce courant émotionnel. Cet “auto-nettoyage” est possible à condition que la personne accepte de se laisser pleinement traverser par ses émotions sans chercher de coupable à l’extérieur. Dans un tel cas, ceci se fait tout naturellement, même si cela demande du courage. La bonne nouvelle c’est qu’une fois qu’on accepte de ressentir autant de fois que nécessaire ce dont notre mémoire cellulaire a besoin de rencontrer pour se nettoyer, ensuite, on n’a plus besoin de rencontrer des événements qui nous rappelle le sujet traumatique. On comprend alors que ce qu’on peut vivre comme des « boucles » (également qualifiés de « schémas répétitifs ») ne sont pas nécessairement des scénarios qui indiquent qu’une personne n’a pas compris quelque chose mais tout simplement un magnifique cadeau de l’univers pour permettre de libérer en plusieurs fois, les paquets qu’il reste de l’émotion initiale, en plusieurs événements un peu plus doux et de même fréquence que l’émotion initiale. Par ailleurs, les boucles peuvent paraitre sans fin quand on décide de désigner un coupable face à ce qu’on rencontre ou n’importe quelle réaction visant à se protéger (en se distançant ou en se coupant) de l’émotion. Par exemple, si la femme qui a accouché d’un enfant mort-né regarde un film dont l’un des personnages vit un accouchement similaire au sien ; si au lieu de se laisser traverser par l’émotion qui va lui permettre de se libérer de sa charge émotionnelle restante,  elle choisit d’injurier le médecin du film en l’accusant de ne pas avoir su faire son travail, elle devra rencontrer autant de fois que nécessaire des « décors » semblables qui généreront des émotions de même fréquence que celles qui sont cristallisées dans son corps, et ce, jusqu’à ce qu’elle accepte de se laisser pleinement traverser par elles. On comprend alors qu’en cherchant un coupable, cette femme trouve un moyen pour se couper de son ressenti en le mettant à l’extérieur d’elle-même.

En dernier lieu, j’attire votre attention sur le fait de ne pas chercher à tout prix à mettre du sens (et/ou des mots) derrière une émotion. Une fois de plus, vouloir tenter de mettre du sens est une stratégie souvent adoptée par les adultes pour mettre à distance leurs émotions, c’est ce que j’ai expliqué précédemment avec l’exemple des parents qui demandent à un enfant pourquoi ils pleurent. Sachez qu’on ne comprend pas toujours d’où viennent nos émotions puisque nos cellules enregistrent tout ce qu’on a vécu, y compris les mémoires héréditaires, transgénérationnelles ou encore multidimensionnelles. Dans le jargon de la psycho généalogie, on a coutume de parler de « fantôme transgénérationnel » ou encore, d’évoquer la théorie du « syndrome anniversaire » dans lequel se traduit par répétition des situations plus ou moins douloureuses à travers plusieurs générations d’une même famille. Prenons par exemple le cas d’un individu dont la hanche le faisait souffrir régulièrement, sans raison apparente. Au cours de ses recherches personnelles, il a découvert que son grand-père maternel, qu’il n’avait pas connu avait été amputé de la jambe pendant la guerre de 14-18. Coïncidence ou pas, suite à ces révélations, cette personne n’a plus rencontré de douleur à cet endroit !

Cette vidéo nous montre une fois de plus à quel point tout est un cadeau à nettoyer, s’alléger, libérer nos mémoires et celles de nos ancêtres et descendants.  En effet, en regardant nos émotions comme des alliées puissantes pour nous « nettoyer » en profondeur avec en plus la possibilité d’utiliser leur incroyable énergie au service de nos choix de vie, tout devient possible !

Pour conclure, j’aborde la notion de « récapitulation », un protocole utilisé en hypnose et inspiré de pratiques chamaniques dont les origines remontent aux anciens Toltèques du Mexique. Je ne manquerais pas de vous reparler dans une autre vidéo pour vous inviter à en faire l’expérience, en attendant, je vous invite à vous laisser traverser par tout ce qui vous rend vivant et vibrant en n’oubliant d’utiliser vos émotions pour attirer à vous tous les possibles !

Avec toute mon affection,

Ambre

Ambre Franrenet Cazaudehore est une praticienne psychocorporelle, née le 23 avril 1979. Elle a écrit plusieurs livres et donné des conférences et formations en développement personnel. Elle partage son temps entre ses consultations en région parisienne et à Montauban. Mère d’un petit garçon et belle-mère de deux adolescentes, elle anime régulièrement des stages pour favoriser l’autonomie et la pleine conscience.

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