Depuis une quarantaine d’années que les notions de décodage biologique des maladies ont fait leur apparition sur la scène des méthodes thérapeutiques, beaucoup d’encre a coulé, que cela soit du côté des ses détracteurs ou de ses défenseurs. Malgré cela, les principes de son fonctionnement restent encore trop souvent mal compris, soit parce qu’ils ont été abordés depuis une perspective trop hermétique et scientifique, soit au contraire parce qu’ils ont été décrits par des personnes qui n’avaient qu’une compréhension partielle de ce qu’est vraiment cette discipline. Comment même réussir à se faire une idée de ce qu’elle est vraiment lorsque certains médecins et chercheurs en vantent les vertus, alors que d’autres qui semblent tout aussi sérieux font tout pour la diaboliser ? Qui a raison, qui a tort ?

Beaucoup de personnes ont une idée erronée de ce qu’est réellement le décodage biologique des maladies. Cela tient notamment au fait que beaucoup confondent cette discipline avec des raccourcis que l’on peut faire avec le langage des oiseaux ou des expressions populaires (ce n’est pas parce que l’on est estomaqué par quelque chose que l’on aura un problème à l’estomac). Ces raccourcis sont effectivement parfois utilisés, mais généralement parce qu’ils peuvent constituer un moyen mnémotechnique pour permettre de se souvenir d’une association entre une problématique et le mal qui affecte un organe en particulier.

En réalité, il s’agit d’une discipline d’une incroyable complexité, basée sur des années de recherche par des médecins (oncologues, radiologues,…) pour arriver à établir ces connexions basées sur une bio-logique, sur une logique scientifique du vivant. Il n’y a rien d’empirique dans la méthodologie qui a mené aux conclusions que l’on retrouve dans les différents dictionnaires de décodage biologique des maladies, celle-ci se base sur différentes éléments très concrets et établis tels que la phylogénèse, l’ontologie, l’embryogénèse, la biologie,…

décodage biologique des maladies

Travailler avec le décodage biologique ne se limite pas à repositionner une histoire sur un message donné, mais à comprendre la logique derrière les fonctionnements du corps, et notamment dans sa manière de communiquer avec son environnement. Une maladie ou un trouble est toujours une réponse, une solution proposée par le corps à une problématique affectant la survie de l’individu. l’importance des dysfonctionnements occasionnés par cette solution seront à la mesure de la menace initiale qui a nécessité une telle réaction. Lorsque l’on travaille en séance avec un tel outil, il doit être manié avec beaucoup de circonspection, car l’efficacité de l’outil repose uniquement sur la manière dont il est utilisé, comment est-ce que l’on parvient à l’intégrer dans un contexte particulier pour qu’il ait réellement du sens, pour le corps et pour l’esprit.

Ce contexte particulier est le contexte biographique étendu d’une personne qui vont construire sa réalité, sa représentation du monde et sa représentation interne. Ce qui survient dans l’environnement de cette personne et que son cerveau vit comme une agression dont il ne comprend pas la source ou la raison, devra être interprété en fonction de ce qu’il connait et comprend. Il puisera donc dans ses programmes, ceux hérités de l’évolution animale et qui sont autant de conditionnements destinés à faciliter la survie de l’individu, en fonction des caractéristiques principales de l’événement, et déclenchera une réponse, purement physique comme ça serait le cas pour un animal, appropriée. Le décodage biologique est ce qui va permettre de replacer les événements dans ce contexte spécifique, de mettre en lumière les raccourcis que le cerveau a pu faire, de ce qui a été compris et la raison pour laquelle la réaction a pu prendre telle ou telle forme. Sachant qu’une telle solution restera, en tout cas du point de vue du cerveau et de la survie, la meilleure manière de gérer la problématique rencontrée, le simple fait de permettre à la conscience d’atteindre cette information et cette réalisation est suffisant pour déprogrammer le besoin de réaction. C’est le but que l’on poursuit lorsque l’on travaille en décodage biologique.

Sébastien Cazaudehore

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