Comme la plupart de l’humanité je pense, je suis fascinée par la naissance, et qui dit naissance dit transmissions, mémoires anciennes, tout ce qui touche au transgénérationnel, à l’évolution aussi, la reliance… Et toujours plus de conscience.

Personnellement, mon parcours de vie a d’autant plus renforcé ma subjugation pour la magie qui règne autour d’une naissance. En effet, j’ai rencontré beaucoup de difficultés et de douleurs occasionnées par 4 fausses couches, avant de mettre au monde mon fils Néo. Evidemment cette expérience m’a amené à m’intéresser de près aux raisons susceptibles d’expliquer mes fausses couches pour mieux les accepter d’abord, y mettre de la conscience et surtout permettre une transformation, une naissance !

C’est ainsi que je me suis intéressée aux constellations familiales, j’en ai suivi un certain nombre, j’ai également participé à de nombreuses cérémonies chamaniques et suivi une thérapie de couple en Psycho généalogie.

Prédestinée ou pas ? J’avais suivi un stage exceptionnel sur le thème du « Rebirth » quand j’avais une 20aine d’année. J’ai pu « revivre et reprogrammer ma naissance » en état de conscience modifié (grâce à la respiration holotropique). A cette époque, je ne visais pas de grossesse, j’expérimentais ceci pour mon unique développement personnel. Un peu plus tard, en 2010, j’ai participé à une master class en psychobiologie quantique ® © animée par Pascal de Gail-Athis sur la conscience cellulaire, clé de notre mutation personnelle.

Forte de tout ce travail et consciente des répercussions que peut avoir une empreinte de naissance et le moment clé de l’accouchement / la naissance, après ma dernière fausse couche, il m’a été proposé une assistance médicale à la procréation (AMP). Après un 1er rendez-vous et une batterie d’analyses de sang et d’analyses génétiques, le médecin en charge du service m’a immédiatement proposé des traitements hormonaux que je ne sentais pas adaptés pour moi. Je les ai donc refusé en sachant que mon cœur désirait plus que tout un enfant et que mon corps n’avait aucune raison pour ne pas en accueillir un jusqu’au terme d’une grossesse. Et bien que le médecin qui m’ait opéré 3 ans auparavant d’un fibrome intra-utérin par myomectomie m’avait dit que je ne pourrais pas mettre au monde un enfant par voie basse et que je risquais de devoir accoucher aux alentours des 7 mois de grossesse par césarienne, je refusais de croire que je n’arriverai pas à mettre au monde un enfant en bonne santé alors que c’était mon souhait le plus cher.

C’est lorsque je suis rentrée en France après presque 6 ans passées en Equateur, que j’ai eu l’opportunité de revenir m’immerger dans l’univers passionnant de la psychobiologie quantique ® ©. Cette fois-ci, j’ai plongée plus profondément encore dans ma matrice biologique et pris conscience de son impact sur ma vie. Au cours de ce cheminement personnel, j’ai eu l’immense chance d’être accompagnée par Pascale de Gail Athis, la créatrice de cette discipline, qui m’a ensuite proposée de me former en tant que Thérapeute.

Et comme la vie est magique, c’est au cours de cette période de formation que j’ai découvert que j’étais enceinte ! Quoi de mieux que baigner dans la compréhension de sa matrice biologique pour accueillir pleinement un bébé ?! Je cultive une gratitude infinie pour les enseignements qui m’ont été offerts au moment où j’en avais le plus besoin.

C’est ainsi que le 15 novembre 2019, j’ai accueilli mon fils sur mon cœur, dans mes bras, dans la matière ! Avec son père, nous l’avons prénommé Néo, celui qui a craqué la matrice (en référence à Matrix), un bébé né par le haut (par césarienne), un bébé qui a ramené avec lui toutes ces connaissances quantiques que nous avons partagées ensemble et son héritage personnel bien sûr ! Je l’ai vu comme un miracle, persuadée et flattée qu’il m’ait choisi comme maman (sans oublier mon  mari). J’aime tellement l’idée qu’un enfant choisisse ses parents pour grandir.

Et bien que consciente de l’impact (comportemental, émotionnel) de la naissance pour chaque Homme, mon accouchement ne s’est pas déroulé comme je l’avais imaginé. Bien qu’ayant été informée et préparée psychologiquement à un accouchement par césarienne, j’avais fini par accepter cette idée et ses répercussions possibles (sachant que tout se reprogramme et que tout est juste, parfait et à sa place). J’avais consulté plusieurs médecins accoucheurs et tous étaient formels, ils ne voulaient pas prendre le risque de m’accoucher par voie basse. Toutefois, j’étais loin d’imaginer que l’hôpital ferait grève le jour où mon accouchement était programmé ; qu’une future maman rencontrerait des complications au cours de son accouchement, nécessitant une équipe renforcée et plusieurs heures de retard pour accueillir mon fils. Evidemment cet environnement à largement participé à faire monter mon stress, dans une salle d’attente en travaux, avec du personnel absent. Arrivée vers 7H du matin pour un accouchement initialement programmé en 1er, je suis finalement arrivée vers 12H30 en salle d’accouchement. Mon fils est sorti sans complication, il m’a été posé quelques minutes tout au plus sur moi (protocole obligatoire dans le cadre d’une césarienne). A l’instant où il a été posé sur mon cœur, une gigantesque vague d’amour s’est emparée de moi, je ne retenais plus mes larmes de joie. Ensuite une infirmière l’a emmené, suivi de mon mari, pour lui faire ses 1ers soins. J’étais la femme la plus heureuse du monde.  Et pendant que les médecins s’occupaient de me recoudre, quelques minutes plus tard, cette même infirmière est revenue me donner « des nouvelles de ce qui se passait à côté » pour reprendre ses mots avec exactitude. Elle a ajouté : « Votre bébé est sous assistance respiratoire »… J’avoue ne plus savoir ce qui a été dit après ça. Je n’ai entendu aucune parole rassurante. L’ambiance dans la salle d’accouchement était déjà électrique car deux infirmières se crêpaient le chignon depuis le début du travail et j’étais étonnée que le médecin accoucheur ne mette pas fin à ces enfantillages. En entendant ces derniers mots, j’ai été prise de vertiges. Je crois que lorsqu’on est dans cette position de femme qui vient de donner la vie, on est dans un état émotionnel tellement particulier, tellement à fleur de peau… Alors j’ai vécu ces paroles-là comme des coups de massue. Je suis montée à presque 20 de tension, j’ai senti une chaleur très désagréable monter en moi et une migraine épouvantable envahir toute ma tête. Toutes les peurs se sont bousculées à l’intérieur et j’ai compris que quelque chose n’allait pas quand le médecin m’a demandé si ça allait. Il était hors de question de perdre cet enfant que j’avais tant désiré !

J’ai su bien plus tard qu’il était très fréquent qu’un bébé né sous césarienne avale un peu d’eau dans ses poumons et qu’il ait besoin d’une assistance respiratoire. Si seulement il y avait plus de communication et de vigilance dans le choix des mots prononcés… De mon côté, après m’avoir recousue, les brancardiers m’ont envoyé dans la salle de réveil. Ce qui devait durer environ 1 H est devenu interminable… J’ai patienté 10H45 sur un brancard avec des infirmières qui prenaient chaque demi-heure ma tension pour m’autoriser à retrouver mon bébé. La condition pour voir mon bébé, c’était de retrouver ma tension normale ! Alors évidemment je bouillais intérieurement, tout mon corps réclamait mon bébé pour lui donner le sein, le serrer contre moi, lui dire combien j’étais heureuse qu’il soit là, lui faire sentir tout mon amour tout simplement !

Mon lit n’est jamais arrivé jusqu’à la salle de réveil car il avait été donné par erreur a une femme ayant subi une césarienne en urgence juste après moi et très en détresse. Je suis donc restée dans un brancard toute la journée jusqu’à 23H45 (heure à laquelle j’ai pu retrouver mon bébé et mon mari dans une chambre). Devant ces enchainements et péripéties, j’éprouve toujours de la gratitude vis-à-vis de l’aide-soignante qui m’a donné discrètement mon téléphone portable (normalement interdit en salle de réveil) pour pouvoir communiquer en sourdine avec mon mari. Mon mari aussi a joué un rôle de héros, en ayant l’idée de me faire passer mon téléphone pour me rassurer le plus souvent possible, m’envoyer des photos du bébé en santé et dans ses bras. Il s’est conduit en père exemplaire (et je n’en doutais pas).

Qui dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés déjà ? N’est-ce pas le comble que de vouloir donner à son fils les meilleures conditions possibles pour sa naissance et terminée privée de son contact, post accouchement, pendant plus de 10H !

C’est donc naturellement que mon parcours très personnel m’ait donné l’envie d’accompagner chaque femme, chaque future maman et bien sûr chaque bébé (à toutes les étapes de l’empreinte de naissance et après). Parce-que je crois qu’il est fondamental d’amener plus de conscience au sein des maternités du monde entier, en accompagnant le personnel hospitalier comme les mamans, les bébés et la fratrie. Il s’agit d’attirer l’attention sur l’impact des mots, des attitudes et des besoins de chacun car la naissance est un moment essentiel où l’inconscient enregistre absolument tout (ressentis, sons, images, émotions…). Il est grand temps d’amener plus de conscience autour de chaque venue au monde pour favoriser l’accueil dans la matière-terre et toujours plus de douceur et d’amour.

« …Aussi n’est-ce peut-être pas un hasard si, dans notre langue, “bien naître” et “bien-être” s’entendent de la même façon… » C’est par ces mots que Frédérick Leboyer concluait, en 1975, les résultats d’une enquête qu’il avait effectué auprès de jeunes enfants âgés de 1, 2 et 3 ans, accueillis sans violence par Frédérick Leboyer.

En 2021, après toutes les recherches qui ont été menées autour de la naissance, nous savons trop bien « la violence » que peut représenter ce moment et les répercussions qu’elle peut avoir dans le futur de chaque Homme.

Pour ma part, en fonction des problématiques qui me sont adressées, j’utilise différents protocoles (empruntés à la psychobiologie quantique® ©, la kinésiologie, les constellations familiales, ou l’hypnose) pour accompagner chaque personne à accueillir des solutions qui permettront la transformation, la création d’une nouvelle genèse connectée à sa potentialité.

Et comme notre merveilleux cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire, retenez que vous pouvez changer tout ce que vous voulez y compris les moments clés de votre naissance !

Pour tout renseignement complémentaire, je vous invite à me contacter par mail ambre.franrenet@gmail.com ou prendre directement RV sur mon profil Doctolib !

Chaleureusement,

Ambre CAZAUDEHORE

Ambre Franrenet Cazaudehore est une praticienne psychocorporelle, née le 23 avril 1979. Elle a écrit plusieurs livres et donné des conférences et formations en développement personnel. Elle partage son temps entre ses consultations en région parisienne et à Montauban. Mère d’un petit garçon et belle-mère de deux adolescentes, elle anime régulièrement des stages pour favoriser l’autonomie et la pleine conscience.

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