L’idée de cette nouvelle vidéo consiste à comprendre l’intérêt de quitter le masque de l’égo pour accéder à toutes les parts de soi et surtout celles dont on a tendance à vouloir cacher et/mépriser.

C.G Jung a appelé « Persona » le masque derrière lequel chacun vit. C’est en quelque sorte le rôle que chacun de nous joue (une forme de compromis entre ce qu’on est vraiment et ce qu’on attend de nous). Le danger c’est quand on s’identifie à la persona. Par exemple, un violoniste professionnel à son violon.

La persona reste une nécessité puisqu’elle qui nous relie au monde et à un autre aspect de nous-même est refoulé dans l’inconscient (l’ombre), c’est-à-dire la partie de notre être qui veut faire tout ce que nous n’osons pas et c’est souvent ce qui nous dérange chez l’autre !

Nous sommes soumis à la polarité de la terre (on parle bien de pôle nord et pôle sud), mais attention, cela ne veut pas dire qu’on doit systématiquement choisir de voir et de qualifier quelque chose comme étant “vrai” ou “faux”  – ou encore “positif” ou “négatif” alors que le plan divin nous offre des tas d’angles de vues ! Ce qui veut dire qu’on n’est pas obligé d’avoir un avis tranché et catégorique sur tout ce qu’on rencontre.

L’idée c’est vraiment de devenir capable de voir en soi la partie de moi qui est arrogante et la partie de moi qui est humble, sans être obligée de choisir entre l’un et l’autre mais bien comme la possibilité de faire coexister les deux à l’intérieur de moi. Ce qui revient à dire que je suis capable d’être généreux dans certaines situations et et pingre d’autre fois. Et ceci ne raconte rien de moi, cela ne me définit pas ! (Evidemment j’aurais pu choisir d’autres exemples comme “optimiste” et “pessimiste” ou encore “honnête” et malhonnête”, etc.).

La vraie difficulté c’est d’accepter d’être une chose et son contraire, c’est d’ailleurs ce qui nous fait quitter l’image du « super héros » dont je parlais dans la vidéo précédente (l’image de soi qu’on s’est construite, l’égo/le personnage).

Partant du principe que notre monde intérieur est subjectif, c’est indéniablement un exercice difficile (pour ne pas dire impossible) celui de se regarder objectivement, d’autant plus dans notre société judéo-chrétienne qui a tendance à condamner. On n’a pas le droit d’être menteur, capricieux, agressif, égocentrique, etc…

L’idée de cette vidéo c’est vraiment de comprendre qu’on n’est pas là pour se battre contre l’image de soi qu’on a construite (ce fameux personnage).

Dans cette vidéo, je cite un exemple de conflit personnel vécue avec ma sœur aînée pour montrer combien on adhère aussi bien à nos images positives que négative ! Quand on comprend qu’on n’est jamais “tout blanc ou tout noir” au milieu d’un conflit, il convient d’assumer sa responsabilité personnelle plutôt que de voir en l’autre le « méchant » et de s’abriter derrière l’image de « la blanche colombe ». C’est l’acceptation d’incarner un (ou des) défaut(s)/facette(s) en se regardant agir sans essayer de réarranger la réalité à sa façon tout en espérant secrètement masquer ses défauts ou les faire passer pour des qualités aux yeux d’autrui.

Concrètement, la meilleure façon de se débarrasser d’une part de soi c’est d’abord de l’accepter parce que si j’accepte une part de moi que je n’aime pas particulièrement, elle n’aura pas besoin de “taper très fort” pour se faire entendre et apparaitre dans un maximum de situations quotidiennes. Dans le prolongement de cette logique, disons qu’à l’inverse, il suffit de regarder une personne reconnue et acceptée pour voir qu’elle n’a pas besoin de s’exciter pour être vu (et donc reconnue par la conscience).

Dans notre réalité, il nous parait extrêmement difficile d’incarner TOUTES les facettes de nous-mêmes c’est-à-dire nos parts d’ombre et de lumière. Toutefois, c’est lorsqu’on comprend qu’on n’est pas là pour se débarrasser de certaines facettes de nous-même mais qu’au contraire, en les acceptant toutes comme faisant partie de nous, que ça change toute notre expérience ! Retenez cette image : à partir du moment où je sais que je peux tout être, je peux tout faire dans ce monde de multi potentialités !

Une fois de plus, dans cette vidéo, j’ai choisi de vous montrer la roue des 5 éléments car j’utilise cet outil en kinésiologie pour me permettre d’identifier là où l’énergie bloque chez une personne. A travers cet outil, vous avez compris que chaque émotion est reliée à un élément, lui-même relié à une saison, des aliments, un organe, etc. (c’est le principe des analogies en médecine chinoise).

Ainsi, pour que tout fonctionne dans nos corps humains, il faut que tout circule, incluant les émotions de tristesse ou de colère (trop souvent qualifiés de « négatives » dans notre éducation). En effet, beaucoup d’entre nous avons grandit en retenant que certaines émotions sont à bannir ! Par exemple nos éducateurs nous ont dit : « On ne se met pas en colère quand on est bien élevé » ou « Une grand garçon ça ne pleure pas », etc. J’aborde cette notion dans ma vidéo sur les émotions.

Dans celle-ci, j’explique que les émotions sont de l’énergie et par définition, une énergie n’a pas de propriété positive ou négative. C’est ce que l’on va en faire en terme d’expérience qui va tenter l’expérience (avec l’exemple de la 3ème mi-temps de rugby : on décharge l’énergie pour se battre ou faire la fête).

Avec les parts de nous-même, c’est exactement le même principe : si je me considère comme quelqu’un de curieux et que toute mon enfance on m’a répété que c’était un vilain défaut, je vais utiliser cette énergie contre moi ; alors que si ma voisine de classe a entendu ses parents lui dire que c’est une magnifique qualité, elle va regarder cette caractéristique comme étant positive, en incarnant alors sa curiosité comme une énergie qui va l’aider quotidiennement (dans son métier d’enquêtrice par exemple).

A partir du moment où l’on intègre qu’on ne peut pas incarner la lumière et retirer l’ombre car les deux font partie de l’univers (donc de nous, prolongement de l’univers), ça change tout !

Grâce à la physique quantique, on sait que tout ce qu’on observe dans le monde (0, 01 de matière) est soumis à ce mixte de positif/négatif. A partir de là, si je retire les électrons positifs qui tournent autour d’un noyau négatif, il ne reste rien ! CQFD. Donc si je cherche à retirer l’ombre de moi-même (que je vois comme certains défauts à cacher), cette intention revient à vouloir anéantir la totalité de moi-même puisque les deux ne vont pas l’un sans l’autre. Si vous voulez une image, retenez celle de la pièce de monnaie et de ses deux faces : on ne peut pas en supprimer une sinon il n’y a plus de pièce !

Si vous observez le nature, nos jours sont composés de lumière et d’obscurité, un jour de beau temps, le soleil va se refléter sur l’eau alors que les arbres vont faire de l’ombre à la lumière et rien de tout ce décor n’est bien ou mal, beau ou moche, positif ou négatif. En conclusion, l’homme doit trouver une façon de vivre avec son ombre (comme sa lumière) car seule l’acceptation des deux permet de maintenir l’équilibre homéostasique.

Quand je parle d’ombre, je parle de nos défauts, de nos émotions comme de nos blessures. Pour illustrer ce que certaines personnes peuvent qualifier comme étant une « expérience négative », j’ai choisi l’exemple d’une personne dont le compagnon a choisi de mettre fin à la relation.   J’explique que si l’on partage ma conviction que « tout est juste, parfait et à sa place au moment où on le rencontre », le fait d’aller mettre de la lumière cette expérience peut permettre d’accepter plus facilement de revivre la blessure d’abandon sous-jacente et prédominante d’abandon, en acceptant totalement de ressentir les émotions qui nous traversent puisque c’est à cette condition qu’on permet à sa mémoire cellulaire de s’alléger.

Evidemment, vu sous cet angle, cette séparation vécue par la personne n’est plus « négative » puisqu’elle permet de nettoyer la mémoire cellulaire ! La personne en question a simplement rejoué un schéma du passé pour lui permettre de libérer des émotions englouties jusqu’ici.

Expérience négative ou positive, tout est donc une question de point de vue !

Parallèlement, quand je rappelle que l’extérieur est le reflet de mon intérieur, je vous invite à voir que tant que nous continuerons à voir le mal dehors (à l’extérieur) en nourrissant la croyance que l’autre est le « méchant » et vous le « gentil », il y a encore du chemin à parcourir pour vous libérer de vos souffrances et embrasser le sentiment d’unité.

Comment voulez-vous améliorer votre surcharge professionnelle et votre rapport à votre responsable hiérarchique si vous n’êtes pas en mesure de reconnaitre votre sentiment d’illégitimité ? Dans le prolongement de cet exemple, la plupart des personnes reviennent sur leurs reproches ressassés envers leurs parents et l’éducation qu’ils ont reçue.

C’est toujours pareil, au même titre que cette vidéo vous invite à accepter toutes les parts de vous-même, il s’agit d’apprendre à reconnaitre toutes les facettes de nos parents et des autres (= leurs qualités comme leurs défauts).

Je l’ai dit en introduction, nos ombres sont souvent ce qu’on n’ose pas exprimer et qui nous insupporte chez les autres. En conséquence, on a tendance à regarder ce qui nous dérange et se concentrer dessus, ce qui maintient le conflit et la division. Il est illusoire de penser qu’on peut guérir nos émotions du passé si tous les jours on en crée de nouvelles dans les mêmes tonalités ! « Sans l’amour tout est vain ».

C’est quand on sort du « JE » + « TU » (accusateur, « le tu tue ») pour apprendre à regarder là où l’autre regarde qu’on devient capable de comprendre depuis quel point de vue il s’exprime. On peut alors ressentir sa sincérité car chacun peut regarder une même réalité et voir autre chose. En compréhension de cela, il devient plus facile de s’adapter en regardant où est positionné l’autre pour initier un dialogue. D’ailleurs quand on ne cherche pas le conflit, l’autre le sent (car nous sommes des êtres énergétiques et les inconscients communiquent entre eux). Comme l’autre se sent compris et reconnu, ça ouvre le dialogue et le changement devient possible. Encore un bel exemple pour participer à faire grandir la conscience collective !

Pour conclure cette vidéo qui porte sur l’acceptation de toutes les parts de soi, souvenez-vous qu’il suffit de réunir nos dualités pour faire l’expérience de l’unité. Et pour faciliter ce travail, ayez toujours en tête que rien de ce qui constitue nos défauts ou nos qualités, nos émotions, nos expériences… et nos comportements ne sont définitifs.

Quand on se reconnait comme imparfait sur certaines facettes de nous-même et/ou de nos expériences personnelles, il devient plus facile d’autoriser les autres à être tout aussi imparfaits.

En dernier lieu, j’ai le plaisir de partager avec vous un extrait du livre «  Psychologie et orientalisme » de C.G Jung :

Acceptez toutes les parts de vous-même

Ambre Franrenet Cazaudehore est une praticienne psychocorporelle, née le 23 avril 1979. Elle a écrit plusieurs livres et donné des conférences et formations en développement personnel. Elle partage son temps entre ses consultations en région parisienne et à Montauban. Mère d’un petit garçon et belle-mère de deux adolescentes, elle anime régulièrement des stages pour favoriser l’autonomie et la pleine conscience.

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